38 - Henri EISENBACH (1803 - 1869) (2) [1] [2]

Henri EISENBACH was the eldest child of seven. His father, also called Henri, was a fondeur in Luxembourg-Grund. Henri junior’s wife, Anne RINCK, was the daughter of a cabaretier in Luxembourg-city.

The couple had 13 children, born between the years 1828 and 1845.

In his children’s birth records EISENBACH’s occupation was recorded first as chaudronnier, and subsequently, as fondeur en cuivre, Kupfergiesser, Kupferschmied.

Through these same birth records the moves of his household can be retraced:

rue de la Porte Neuve (1828), rue des Charbons (1833), rue Chimay (1836).

On 10 August 1849 EISENBACH filed a demande de brevet d’importation et de perfectionnement for: 

Buanderies économiques et portatives pour le blanchissage du linge

The patent application started off with precise washing instructions:

Pour faire la lessive, on met dans un baquet 30 litres d'eau, on y fait dissoudre 1¼ ou 1½ kilo de cristaux de soude, ou la même quantité de savon mou ordinaire, ou bien ¾ kg de sel de soude. Lorsque le sel est bien dissous, on y trempe le linge sans l'avoir ni mouillé ni essengé [?], en commençant par le moins sale et finissant par les torchons ; …

L'appareil se place où on veut, soit près d'une cheminée, même au dehors en plein air, en y ajoutant un plus long bout de tuyau …

Il ne reste plus qu'à allumer le feu et l'entretenir vivement jusqu'à ce que la vapeur sorte autour du couvercle par petites bouffées; …

Pour laver le linge, on doit le jeter dans l'eau, le bien barboter et n’y mettre du savon que s'il en est besoin pour enlever les taches qui seraient restées ou pour éclaircir. La teinte jaune que manifeste quelques fois le linge au sortir de l'appareil, ne doit nullement inquiéter, puisqu'elle disparaît sans peines au lavage; cela arrive souvent quand on a chauffé un peu fortement …

Si le linge a été bien lessivé, le liquide qui reste dans la chaudière doit être très coloré; on peut employer cette lessive avec avantage pour laver les couleurs, la laine et même la soie. La saleté qui n'a pas été entraînée est devenue tellement soluble, qu’un simple rinçage à l'eau, bien administré, doit suffire …

The apparatus could also be used for other purposes:

Divers autres usages de l'appareil. 

Pour la cuisson des légumes et le renflement des grains destinés à la nourriture des bestiaux on s’en sert comme pour faire la lessive; les racines ou les grains sont mis à même l’appareil en recouvrant la calotte intérieure d'un grillage à clairefond ou d'un fond percé de petits trous.

Pour faire chauffer un bain, il suffit de remplir d'eau à moitié ou aux trois quarts selon la quantité dont on a besoin.

Pour servir de certains modèles comme poêle, calorifère ou fourneau de cuisine il faut enlever le cuvier et placer sur le fourneau la pièce accessoire qu'on appelle cuvette.

The application even included instructions on how to repair the apparatus

Nota : en cas d'accident, les soudures doivent être faites comme pour le zinc.

The Chambre de commerce, following the recommendations of experts Professor REUTER and architect EYDT, and after having received additional information from the inventor, was of the opinion that a 5-year patent should be granted and that the grant fee be fixed to its minimum. The title of the invention was shortened to 

Buanderie économique et portative

and the patent was granted by GUILLAUME III on 6 October 1849. 

The grant of the patent was duly advertised by the inventor.

In 1852 EISENBACH took part in the Exposition de l’Industrie et des Arts held in the Athénée in Luxembourg-city where he presented a chaudron en tôle. None of the two available reports describing the objects exhibited in the Athénée mention EISENBACH’s contribution.


Eisenbach, the citizen

Anna RINCK, EISENBACH’s wife, obtained a separation order in 1854 [3], at a time when not all of his children could have left home although EISENBACH himself had of course left the family home of 472 rue Chimay for nearby rue Louvigny.

In 1869, Henri EISENBACH, at the age of 66, died in 9 rue Louvigny . 


Note on the family EISENBACH, profession: chaudronniers.

Henri EISENBACH senior (1774 - 1862) started an atelier de chaudronnerie in Luxembourg-Grund and lived there at least until 1818. Two of his sons, Henri junior and Beningne, also became chaudronnier, but ran separate businesses in the city centre. From the available documents it is not clear which one of the sons took over father’s business.

Henri was operating his atelier in 472 rue Chimay while Beningne ran his business in 23 Grand’rue, in a house referred to (and known as) the « Eisenbach house ». In 1859 he advertised for the first time that he had started a bell foundry. He died three years later, at the age of 53. 

It is not apparent whether son Henri or any other family member continued the bell foundry business. 

In 1862, the year Beningne died, the shop in Grand’rue was rented out to an horloger by the name of Aug. FISCHER. [4] [5]

Beningne’s son Henri, born 1837, probably took over the business. He published his first advertisement in 1863 under the name of “H. EISENBACH, Sohn” to distinguish his business from that of his uncle in rue Chimay, carrying exactly the same name. [6]

In 1864, when he had married Anna GAASCH, he placed the same advertisement as a year earlier, but introducing the new commercial name of “H. EISENBACH-GAASCH”. 

After the closure of the shop in 23 Grand’rue he moved the business to 10 Grand’rue.

A son of Benigne's (was it Henri ?) made it into the local news in August 1845 in connection with a report on two incidents involving children; the first incident reported was that of the death of a child in a fire in the Grund on 24 August 1845 [7]:

... Bram retira de la couchette, foyer du feu, le cadavre d’une autre petite fille de 3ans totalement rôti. Cette petite malheureuse qui a succombé aux plus atroces douleurs, avait les bras étendus comme pour éloigner d’elle le danger et les doigts crispés.

The report continues with the second incident, involving a son of Benigne Eisenbach, as follows:

‍ ...Cet exemple d’une coupable insouciance de la part des parents qui ont de petits enfants à surveiller, n’est malheureusement que trop commun. Combien de fois n’avons nous pas ramené l’attention sur ce sujet. Le lendemain 25, un autre enfant de 9 ans, du sieur Bénigne Eisenbach, fondeur en cuivre, a été victime de sa pétulance, vers midi et demi. Un domestique, ramenant deux chevaux du champ de foire, traversait la grand’rue, assis sur l’un de ces chevaux. Le petit garçon que nous avons nommé et qu'on assure avoir excité un des animaux avec un arceau, reçut un coup de ruade à la tête et sa vie est en danger.

____________________________________________

[1] FamilySearch database

[2] for the first application see No 36 

[2] Journal de la Ville et du Grand-Duché de Luxembourg, 1837, Volume 103, page 4

[3] Courrier du Grand-Duché de Luxembourg, 4 November 1854, page 4

[4] Courrier du Grand-Duché de Luxembourg, 1 June 1862, page 4

[5] Fischer was also called once by the Chambre de commerce as expert-examiner (see No 65)

[6] Courrier du Grand-Duché de Luxembourg, 4 September 1863, page 4

[7] Courrier du Grand-Duché de Luxembourg, 27 August 1845, pages 2/3

(25/02/2021)