139 - Samuel DANKS (1842 -) [1] [2]

DANKS was born in Scotland and his family emigrated to the USA around 1845. In 1868 he began experimenting in Cincinnati with mechanical puddling of iron and obtained patents in the USA, Great Britain, France and Belgium for his invention of a novel puddling furnace [3].

DANKS is known as the inventor of the “Danks rotary puddling furnace”.

In 1872, after having obtained his Belgian patent, he used the latter as the basis for applying for a brevet d’importation in Luxembourg under the title of:

Perfectionnements apportés aux fourneaux à puddler

The Chambre de commerce asked the following experts to draft an opinion on the invention:

Edourd METZ, Georges WITTENAUER and Eugène MULLER. 

These experts, in an explicit and unusually formal report, stated:

Le four rotatif de Samuel Danks a les avantages suivants:  

1° réduction de la dépense en main-d'œuvre, de la consommation de charbon et du prix de revient du produit fabriqué; 

2° amélioration de la qualité de ce produit; 

3° substitution d'un travail mécanique au travail excessivement pénible de l'ouvrier. 

Ces avantages, personne ne les contestera, sont considérables, mais ce n'est pas à M. Danks seul qu’on en est redevable.

Avant lui, Monsieur Menelaus, Directeur de l'usine de Dowlais dans le pays de Galles, avait appliqué le four rotatif au pudlage mécanique;

Monsieur Danks n'a donc pas le mérite d'avoir inventé, ni le four rotatif, ni le garnissage en minerai. Il a obtenu de meilleurs résultats que ses confrères, parce qu'il a eu le bonheur de faire des essais dans le Missouri et d'y avoir sous la main le splendide minerai américain, nommé Iron mountain, qui se trouve en gisements importants dans cet Etat, et qui, très riche en métal, et ne contenant que de faibles proportions de silice et pas d'eau chimiquement combinée, a la propriété indispensable de la bonne réussite au four rotatif, de ne pas éclater sous l'action combinée de la haute température et du choc des masses de fer mises en mouvement à l'intérieur du four.

Monsieur Danks a obtenu des brevets en Amérique et en Angleterre, c'est notoire. Il a joint à sa demande le brevet obtenu en Belgique et qui rappelle celui qu'il a obtenu en France. Dans ces divers pays on accorde les brevets sans examen préalable du mérite des inventions.

En Prusse, comme chez nous, cet examen est prescrit par la loi, et l'on n'y a pas reconnu au perfectionnement de Monsieur Danks un degré de mérite et d'originalité suffisants, probablement pour les raisons que nous venons d'indiquer, et le brevet n'a pas été accordé. 

Ce motif devrait suffire pour faire rejeter la demande, surtout si l'on considère que notre forgerie ne serait pas à même de lutter avec celle de la Prusse et de l'Allemagne, si elles étaient gravées de droits de brevets que cette dernière n'aurait pas à supporter. 

Remarquons encore que le journal anglais: - Institut du fer et de l’acier - a publié en janvier 1872 la description du four et du procédé Danks et que d'après l'article VIII c) de notre loi sur les brevets d'invention, tout octroi de brevet postérieur à une publication de ce genre est caduc. 

Nous fondant sur ces motifs, nous proposons à la Chambre de commerce de donner un avis défavorable à la demande en question.

The report thus raised 3 arguments for refusing a patent:

  • the inventor had no merit;
  • granting a patent in Luxembourg while no corresponding patent existed in Germany would damage the Luxembourg steel industry;
  • the invention was not “new” because it had been revealed in a publication prior to the filing date of the application. [4]

The Chambre de Commerce endorsed the opinion and so did the Government. 

The Government intended to verify whether the patent had been refused in Prussia or Germany. A handwritten note on the report from the Chambre de commerce reads: 

s’informer si le brevet a été accordé en Allemagne”. [5]

It is not apparent from the file whether such verification was in fact carried out.

The patent application was rejected.

______________________________________

[1] FamilySearch database

[2] Grace's Guide

[3] US patent n° 96,206 and GB patent n° 1,111/1872

[4] This was the first time that the « absolute novelty » argument was used, in contradiction with the concept of brevet d’importation

[5] a search for any evidence of the existence of a patent in Germany for a DANKS « Puddelofen » has been unsuccessful

(19/02/2021)